Hyperloop: Elon Musk passe à la vitesse supérieure
- Titouan Chapu
- 16 sept. 2017
- 5 min de lecture

Imaginez un monde où toutes les voitures seraient électriques et autonomes, rechargées uniquement grâce à l'énergie solaire, un monde où l'on aurait plus à se soucier des embouteillages, où des capsules propulsées à une vitesse supersonique vous emmèneraient à l'autre bout de la Terre. La Terre ? Que dis-je ! Vous pourrez bientôt rejoindre la planète Mars en fusée recyclable pour un modeste prix de 180 000 euros. Impossible ? Ce n'est pas l'avis d'Elon Musk, le charismatique multi-milliardaire sud-africain qui est en passe de révolutionner notre monde.

Né en 1971 d'un père ingénieur en astromécanique et d'une mère mannequin diététicienne à Pretoria en Afrique du Sud, Elon Musk est devenu, en quelques années, l'une des principales figures de la Silicon Valley. élu meilleur homme d affaire par le magazine américain fortune en 2013 et égalant les plus grands. La raison de son succès ? Un esprit visionnaire, un tempérament excentrique (qui a par ailleurs inspiré Jon Favreaux pour le personnage d'Ironman), et des capacités de travail surdimensionnées : Dernière innovation en date : l Hyperloop, appelez plutôt : Elon Musk lors d'une conférence TED en 2013
« train subsonique à lévitation gravitationnelle sous vide ». Le concept ? Des capsules de 3 mètres de diamètre pour 3 tonnes propulsées par des aimants dans un tube sous vide. L'ovoïde lévitera sur un coussin d'air, éliminant ainsi les frottements et la résistance, ce qui lui permettra d'atteindre l'allure folle de 1200 km/h, soit le quadruple de celle du TGV ! Cette technologie trouve son origine dans l' « HyperLoop Alpha », livre de 57 pages publié par Elon Musk en 2013 et placé en open source, permettant ainsi à chacun de pouvoir construire cet engin. Décrit par ce dernier comme étant un « 5ème moyen de transport après le bateau, le train, la voiture et l'avion », le projet Hyperloop en a attiré plus d'un. 3 startups se sont alors emparées du sujet : Hyperloop Transportation Technologies ( HTT), Transpod et Hyperloop One. C'est cette dernière qui ouvre le bal avec deux tests. Le premier, en mai 2016, afin d expérimenter le système de propulsion, et le deuxième, le 12 juillet dernier, pour tester « le moteur, la pompe à vide, la sustentation magnétique et le frein électromagnétique ». Le prototype s'est alors déplacé à plus de 120 km/h pendant 5 secondes sur une portion de 500 mètres de tube dans un environnement sous vide. « S il y avait un moyen de ne pas manger et de pouvoir travailler plus, je ne mangerais plus. J'aimerais qu il y ait un moyen d engranger des éléments nutritifs sans avoir à prendre un repas ».
C'est donc grâce à cette personnalité que nous lui devons les voitures Tesla, qui monopolisent la quasi-totalité du marché des véhicules électriques, le système de paiement en ligne PayPal, et enfin la société SpaceX . Cette dernière effectue aujourd hui des missions de ravitaillement au moyen de fusées renouvelables pour l I.S.S ( Station Spatiale Internationale) et aspire au tourisme spatial, à la colonisation sur Mars.
Dernière innovation en date : l Hyperloop, appelez plutôt : « train subsonique à lévitation gravitationnelle sous vide ». Le concept ? Des capsules de 3 mètres de diamètre pour 3 tonnes propulsées par des aimants dans un tube sous vide. L'ovoïde lévitera sur un coussin d'air, éliminant ainsi les frottements et la résistance, ce qui lui permettra d'atteindre l'allure folle de 1200 km/h, soit le quadruple de celle du TGV !
Cette technologie trouve son origine dans l' « HyperLoop Alpha », livre de 57 pages publié par Elon Musk en 2013 et placé en open source, permettant ainsi à chacun de pouvoir construire cet engin. Décrit par ce dernier comme étant un « 5ème moyen de transport après le bateau, le train, la voiture et l'avion », le projet Hyperloop en a attiré plus d'un. 3 startups se sont alors emparées du sujet : Hyperloop Transportation Technologies ( HTT), Transpod et Hyperloop One. C'est cette dernière qui ouvre le bal avec deux tests. Le premier, en mai 2016, afin d expérimenter le système de propulsion, et le deuxième, le 12 juillet dernier, pour tester « le moteur, la pompe à vide, la sustentation magnétique et le frein électromagnétique ». Le prototype s'est alors déplacé à plus de 120 km/h pendant 5 secondes sur une portion de 500 mètres de tube dans un environnement sous vide.

L'Hyperloop entend révolutionner notre manière de se déplacer. Imaginez dans un futur proche, Paris-Marseille en 40 minutes, Lyon-Saint-Étienne en 10 minutes ou encore Los Angeles- San Francisco à moins d'une demi-heure ! Cette vitesse pharaonique n'est pas le seul atout de ce nouveau système de locomotion. Son prix est en effet loin en dessous de celui d'une autoroute et d'un chemin de fer. Pour exemple, la nouvelle ligne à grande vitesse en Californie qui joint Los Angeles à San Francisco à coûté à l'État Américain 60 milliards de dollars. L'Hyperloop, sur cette même distance, occasionnerait des dépenses de l ordre de 6 milliards de dollars.
En France, l'entreprise américaine HTT a signé un accord avec les collectivités territoriales de la région Occitanie pour ouvrir un centre de recherche à Toulouse. "Toulouse est le centre névralgique de l'industrie aérospatiale européenne, donc il nous semble tout à fait naturel d'avoir une présence ici, aux côtés de nombreux de nos partenaires" a indiqué Dirk Ahlborn, le PDG d'HTT. La société compte investir 40 millions de dollars en 5 ans sur le futur site Toulousain qui accueillera, entre autre : une piste de test d'un kilomètre de long, des étudiants de la métropole et permettra la création d'une cinquantaine d'emplois.

Mais la plus grande annonce qui rapproche encore plus la fiction à la réalité est sans doute le tweet pompeux publié par Elon Musk en ce 20 juillet dernier : « Viens de recevoir un accord verbal du gouvernement pour la construction d'un tunnel entre New-York et Washington DC. » Ce projet fou devrait donc relier les deux grandes villes américaines en moins d'une demi-heure contre 4 heures actuellement en voiture. Cependant, l enthousiasme est vite retombé quelques heures plus tard : « La mairie vient d'apprendre la nouvelle, », indiquait la porte-parole du maire de New York. « Elon Musk doitplaisanter ! » ajoutait même son adjoint. Alors plaisanterie ou réalité ? Le patron de Tesla reconnaît dans un deuxième tweet avoir «encore beaucoup de travail pour recevoir l'accord formel » mais se dit « optimiste ».
Néanmoins ce projet futuriste pourrait se heurter à une réalité désagréable. Le tunnel, reliant New York et Washington serait long de 388 km, 30 fois plus grand que le tunnel du Mont Blanc. Problème, les tunneliers existants ont une progression de 4 km par an. Faites le calcul : Avec les technologies actuelles, il faudrait à Elon Musk 83 ans pour relier Washington à New York !
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