Le réchauffement climatique : et les jeunes, ils en pensent quoi ?

Le réchauffement climatique engendre de plus en plus de débats aujourd’hui. En effet, le phénomène semble s’accélérer à cause de la trop haute production de gaz à effet de serre. Notre planète se réchauffe. Les glaces fondent. L’augmentation du niveau d’eau des océans devient alors inéluctable.

Illustration pour Actuu par Corentin Guilcher @corentin.guilcher

La jeune militante suédoise Greta Thunberg a ainsi demandé aux jeunes du monde entier de se mobiliser pour le climat et les a inspirés. Le vendredi 14 décembre, en Pologne, dans un poignant discours à la COP24 elle accusait les délégués en déclarant : « Même ce fardeau, vous le laissez à nous les enfants ».

De nombreux jeunes ont déjà réagi à cet appel dans le monde entier. Le mouvement Fridays For Future dont Greta Thunberg est à l’initiative, prend ainsi de l’ampleur, mobilisant de plus en plus de jeunes chaque vendredi. La question qui se pose de nos jours chez les jeunes générations est la suivante : Pourquoi étudier alors que nous n’aurons peut-être pas d’avenir et que les adultes ne font rien pour y remédier ?

Ainsi, le 15 février dernier, quelques étudiants français ont eux aussi réagi et ont appelé à leur tour à la grève dans un communiqué sur la page Facebook Youth for ClimateFrance. Tous les étudiants de France sont donc sollicités pour venir manifester le 15 mars dans toute la France et faire entendre leur indignation face à cette situation devenue à présent urgente. Déjà 130 villes se sont mobilisées pour l’occasion.

Selon Hugo Viel, secrétaire général de l’ONG internationale Climates et coordinateur de Youth For Climate, les jeunes « se sentent légitimes »et s’investissent fortement. Ils deviennent ainsi de réels moteurs pour les évènements qu’ils organisent et qu’ils animent dans l’espoir d’améliorer la situation.

Quant à ceux qui ne pourront pas assister aux manifestations, ils pourront tout de même montrer que la question du réchauffement climatique les touche également. Pour Hugo Viel, le seul moyen de faire changer les choses est d’en parler autour de nous et d’en débattre et ainsi faire changer les mentalités. Nous en appelons donc aux politiques afin qu’ils entendent nos revendications. Nous pouvons aussi parler de nos actions à nos professeurs pour qu’eux aussi s’adaptent aux enjeux climatiques.

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